La danse contemporaine est loin de l’image de la ballerine élégante et gracieuse ou du danseur dans le canon esthétique d’un Béjart. La danse contemporaine fait fi des modes, de la grâce, de la norme, du canon esthétique en vogue. C’est une autre beauté qui est donnée à voir chez Jan Fabre (Histoire des larmes, 2005), ou chez Nasser Martin-Gousset (Peplum). Les œuvres « classiques » de Maguy Marin, reprises récemment au Théâtre de la Ville à paris, sont par ailleurs d’une « beauté » stupéfiante (May be, Umwelt…). On retrouve toujours la difficulté de définir la beauté (Laquelle ? Quand ? Pour qui ? Pourquoi ? Pour quoi ?).
« J’ai décidé de ne pas faire confiance à ma réaction instinctive car je pense qu’elle était due à une forme dogmatique de formation artistique, une formation avec son propre système d’il faut et d’il ne faut pas, un système qui attribue de la valeur en particulier à ce qui est bien fait et beau et en particulier à ce qui est nouveau et inventif, entre autres. » (Daniel Linehan).
Par J. Bloch