L’agenda de Décembre 2018

Décembre sera caractérisé par une première semaine riche en évènements à ne pas manquer. Le Trio RRR & le Trio Cappozzo ouvrent le bal avec une représentation le 4 décembre au Petit Faucheux. La scène nationale d’Orléans ouvrira ensuite ses portes à La Nuit Manquante III d’Hélène Rocheteau le 6 décembre, puis à PURE de la Cie E7KA le 7 décembre. Le même jour, et pour clôturer cette semaine,  Artha la nouvelle création de la Cie Elirale sera donnée à voir en Aquitaine (Salle Larréko, St-Pée-sur-Nivelle).

Retrouvez plus d’informations dans l’onglet Agenda.

Résidence-Mission à Chateau-Renault : Sandrine Bonnet

Du 12 au 16 novembre, la danseuse et chorégraphe Sandrine Bonnet a donné quatre ateliers à la classe de 5G du Collège André Bauchant. Les élèves ont rencontré la danse contemporaine à travers un travail de rapport au sol, d’écoute du groupe, d’occupation de l’espace, d’états de corps,… Chacun à su profiter de ces nouveaux matériaux corporels pour s’exprimer, tout en y prenant du plaisir. Cette découverte de la danse ne s’arrêtera pas là puisque les élèves de 5G se rendront plus tard dans l’année à une représentation d’Ouvrir le temps d’Eva Klimackova.

Nouvelle collaboration : Cie Elirale

 

« Dans la collaboration entre La Belle Orange et la Compagnie Elirale dont je suis la chorégraphe, je cherche à ce que mon acte dansé soit valorisé par des mots justes. Que ces mots ouvrent les plateaux au travail chorégraphique que je mène avec les interprètes travaillant pour la compagnie est aussi l’objectif. Cette gestuelle de la marche ponctuée qui me fascine et m’obsède en même temps, j’ai envie via les représentations ou les temps de médiation de la faire goûter à tous les publics, qu’ils soient néophytes ou connaisseurs en danse. Je pense que pour y prendre goût il faut y être éduqué et La Belle Orange je l’espère sera cet éducateur et ce transmetteur. »

Pantxika Telleria, Chorégraphe de la Cie Elirale

LA QUESTION DU SENS EN DANSE CONTEMPORAINE

Il n’y a pas toujours grand-chose à « comprendre », comme en poésie ou en musique. Même si les ballets ou chorégraphies contemporaines peuvent avoir un « thème » ou un sujet assumé, ce n’est pas toujours le cas. Le spectateur peut se laisser guider par l’émotion, l’esthétique, la technique (ou pas) et lâcher prise. En France, le texte est mis en avant par tradition littéraire, philosophique et dramatique. L’émotion ou la sensation n’ont pas acquis la même légitimité dans les arts.

« Pourquoi devrais-je faire en sorte que les gens comprennent ce que je veux qu’ils comprennent ? », Daniel Linehan, à propos de sa pièce Not About Everything.

Par J. Boch

Notre agenda de novembre 2018

Tout au long du mois de novembre, l’agenda de La Belle Orange sera ponctué de différentes représentations sur le territoire national et international. Le mois s’ouvre avec un Tablao Flamenco présenté par La Cecilia en Allemagne. Le 9 novembre, la Cie E7KA jouera PURE à Amboise. En parallèle, la Cie Elirale sera en Espagne pour présenter sa dernière création Artha les 9 et 10 novembre. Enfin, Orgueil(s), la toute nouvelle création de la Cie JKL est accueillie pour sa première le 15 novembre à l’Atelier à Spectacles, puis le 29 novembre au Théâtre de Chartres.

Pour plus d’information, rendez-vous dans l’onglet Agenda.

Nouvelle arrivée à La Belle Orange

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La Belle Orange a récemment accueilli dans son équipe Lakmé SEGUIN, volontaire en service civique ! Jusqu’au mois de juin, Lakmé aura le plaisir de participer à la coordination de projets de sensibilisation artistique, notamment la résidence-mission danse au Collège André Bauchant (Château-Renault).

LA CECILIA /12 OCTOBRE / SALLE OCKEGHEM

Ce vendredi 12 octobre à 20h30, LA CECILIA (Cécile Capozzo), sera à la salle Jean de Ockeghem à Tours, pour un spectacle traditionnel de flamenco. La danseuse sera accompagnée de Cécile Evrot au chant et de Roman El Afilao à la guitare.

Renseignements et réservations par mail à alcompasdejerez@gmail.com ou téléphone au 06 56 70 07 90

Tarifs : 13€ plein tarif / 8€ tarif réduit (étudiants et demandeurs d’emploi)

CE QUE LA DANSE CONTEMPORAINE DONNE À VOIR

Des costumes aux décors, en passant par les accessoires, la danse se regarde. Dès les années 50, Merce Cunningham s’entoure de plasticiens et de créateurs, et Pina Bausch de scénographes. Les chorégraphes ont été pionniers et inventifs, ils ont été souvent les premiers à mettre le public sur le plateau, filmer les gradins du public, faire tourner le décor, introduire la vidéo dans le spectacle, etc. VA Wölfl, créateur de la compagnie « Neuer Tanz » en Allemagne, qualifie son art de « Gesamtkunstwerk » (« art total »), mêlant dans ses créations lumières, actions, danse, musique, texte et scénographie.

En somme, la danse se regarde tout simplement pour elle-même, sans même avoir besoin d’accessoires ou d’éléments et d’adjuvants « spectaculaires ». Elle est l’intelligence du mouvement.

Par J.Bloch