La danse contemporaine ne parle pas « trop ».
A partir des années soixante-dix les danseurs ont la parole au plateau. Pina Bausch est la première à faire parler ses interprètes. Le langage est au coeur de Tauberbach, création d’Alain Platel qui s’inspire du personnage d’Estamira (du documentaire de Marcos Prado). Dominique Dupuy met en danse actes sans paroles de Samuel Beckett, avec un soliste qui s’exprime sur le plateau. Sidi Larbi Cherkaoui introduit du texte dans ses créations.
« Pour moi, on ne pas séparer les paroles, la danse, les corps. Je me méfie toujours des frontières que l’on édifie entre les genres. » (William Forsythe). Plus généralement, les échanges, connexions, contaminations entre danse et théâtre sont fréquentes, et cela va en se développant (idem pour le cirque, les arts de la rue et la marionnette).
Par J.Bloch