3 jours, 8 lieux, 10 propositions artistiques, 1400 spectateurs, 1 exposition et 1 web radio : la 8e édition du Festival Ecoute/Voir programmé par Francis Plisson et coordonné par Matthieu Roger fut un véritable succès ! Retrouvez les interviews de tous les artistes programmés du 18 au 20 janvier à Tours et interviewés par Emmanuel Moreira sur http://mixlr.com/ecoutevoir/showreel/
La résidence mission danse à Bourgueil
La deuxième semaine d’immersion du chorégraphe Francis Plisson (cie Marouchka) s’est terminée le vendredi 23 février. Le chorégraphe travaille avec les 4A du Collège Pierre de Ronsard autour de la pièce l’Intruse de Maurice Maeterlinck. Les prochains ateliers sont en avril et une présentation finale est prévue le 29 mai 2018 dans la cour du collège. Le déroulé des ateliers se trouve sur le blog.
Le 16 février dernier, les chorégraphes Hélène Rocheteau et Cecilia Ribault, présentaient respectivement leur travail avec leur classe.
RESIDENCES MISSIONS DANSE AUX COLLEGES – BLOGS
Deux blogs vous permettent de suivre les résidences missions danse aux collèges de Romorantin et de Bourgueil.
BLOG Romorantin – collège Maurice Genevoix
BLOG Bourgueil – collège Pierre de Ronsard
Vous y retrouverez la pratique des chorégraphes qui interviennent, les détails des ateliers avec les classes de 4ème, le calendrier des sorties et des semaines d’immersions. Ainsi qu’un espace d’expression d’élèves et des professeurs des collèges !
LA PAROLE DANS LES PIÈCES DE DANSE CONTEMPORAINE
La danse contemporaine ne parle pas « trop ».
A partir des années soixante-dix les danseurs ont la parole au plateau. Pina Bausch est la première à faire parler ses interprètes. Le langage est au coeur de Tauberbach, création d’Alain Platel qui s’inspire du personnage d’Estamira (du documentaire de Marcos Prado). Dominique Dupuy met en danse actes sans paroles de Samuel Beckett, avec un soliste qui s’exprime sur le plateau. Sidi Larbi Cherkaoui introduit du texte dans ses créations.
« Pour moi, on ne pas séparer les paroles, la danse, les corps. Je me méfie toujours des frontières que l’on édifie entre les genres. » (William Forsythe). Plus généralement, les échanges, connexions, contaminations entre danse et théâtre sont fréquentes, et cela va en se développant (idem pour le cirque, les arts de la rue et la marionnette).
Par J.Bloch
La place des enfants dans la danse contemporaine
L’enfant a une propension naturelle à se mouvoir et à danser. Le jeune public est au coeur de la création et de la danse contemporaine. Le duo José Montalvo et Dominique Hervieu a fait des prodiges en théâtre jeune public et a initié un cycle chez tous les créateurs et CCN. Les enfants ont fait irruption sur les scènes (comme sur les scènes d’opéras depuis des lustres, les livrets imposant la présence d’enfants, de la Flûte enchantée à Carmen). L’ensemble « Grenade » (Compagnie créée en 1998, spectacles repris au Théâtre de la Ville en 2015-2016, suite au Groupe Grenade composé d’enfants et d’adolescents) en est l’exemple le plus éclatant. Josette Baïz, créatrice de la compagnie, est en effet une pionnière dans ce domaine : elle y consacre toutes ses énergies. Elle a été formée par Odile Dubosc qui se mit très tôt à donner des cours pour les plus petits. Boris Charmatz a créé une pièce pour enfants danseurs (Enfant, 2011). Jean-Claude Gallotta a signé Trois Générations en 2005, pièce dans laquelle il met en scène l’enfance, entre autres âges de la vie.
Par J. Bloch
LA DANSE CONTEMPORAINE N’EST PAS ENNUYEUSE
Il y a eu pléthore d’innovations en danse depuis les débuts de la vogue contemporaine, en gros depuis un bon demi-siècle. Quelques exemples pour démonter l’idée reçue de l’ »ennui » que susciterait une danse contemporaine par trop « austère » : introduction du hasard en danse (Merce Cunningham, Seize danses pour soliste et compagnie de trois, 1951), idée de danser sur de la terre fraîche (Pina Bausch, Le Sacre du Printemps, 1975), déformation des corps (Alwin Nikolais, Noumenon, 1953), dynamitage des codes du ballet (William Forsythe, Artifact, 1984), opérer une révolution des corps (Anna Halprin, Parades and Changes, 1965), mettre en danse l’opéra (Trisha Brown, Orfeo de Monteverdi, 1998 ; Les yeux et l’âme, d’après Pygmalion de Rameau, 2013), danser dans l’eau d’une piscine (Daniel Larrieu, Waterproof, 1986), chorégraphier l’ouverture des Jeux Olympiques (Philippe Découflé, Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, 1992), danser un duo avec une grue (BTP) au sein d’une cité (Dominique Boivin, Transports exceptionnels, 2005), danser avec des cygnes, des grues (grands échassiers de Mandchourie, cette fois!), et des loups sur scène (Luc Petton, Swan, 2015 ; Light Bird, 2016 ; nouvelle création avec deux loups sur scène, 2017), continuer à créer à quatre-vingt-dix ans (Merce Cunningham, Nearly Ninety, 2009)… pour ne prendre que quelques exemples de révolutions silencieuses de la danse depuis l’après-guerre. Si c’est vraiment ennuyeux, c’est en réalité que c’est raté. La qualité existe aussi en danse ! On a choisi ici quelques exemples prestigieux, mais non exhaustifs, qui ont conquis les publics internationaux les plus divers.
Par J. Bloch
RÉSIDENCE-MISSION DANSE À BOURGUEIL
La résidence-mission danse au Collège Pierre de Ronsard à Bourgueil s’est engagée de la meilleure des manières avec une performance danse-batterie proposée le 20 novembre dernier par la chorégraphe Hélène Rocheteau et le batteur Jean-Baptiste Geoffroy, à laquelle ont pu assister les collégiens.
Rencontres automnales du SYNAVI Centre
En tant que membre actif du syndicat, La Belle Orange était présente ce lundi 20 novembre au 108, à Orléans, pour les rencontres automnales du SYNAVI Centre. L’occasion de revenir, aux côtés, entre autres, de nos camarades de La Grande Régie, sur l’état actuel des politiques culturelles régionales et le militantisme à adopter collectivement.
La danse contemporaine n’est pas élitiste
De Philippe Decouflé à Angelin Preljocaj, de nombreux danseurs et chorégraphes souhaitent élargir le public de la danse contemporaine, par les arts de la rue ou les grands spectacles avec de nombreux participants. Ne parlons pas du hip-hop, des danses urbaines qui partent de la rue pour aller vers les plateaux, festivals (Lyon, Suresnes…) et CCN les plus prestigieux (deux directeurs de CCN sont issus de la danse hip-hop). La Biennale de Lyon / Danse attire près de cent mille spectateurs dans les salles et dans la rue (défilé). Le goût de chacun diffère d’un individu à l’autre, et il y a toutes sortes de façon de trouver sa vérité dans la danse : entre danse et cirque (François Verret, Joseph Nadj, Zimmermann & de Perrot…), entre danse et arts plastiques (Merce Cunningham, Maurice Béjart, Roland Petit, Trisha Brown, Hervé Robbe, Régine Chopinot, Benjamin Millepied…), entre danse et mode (Maurice Béjart, Sidi Larbi Cherkaoui…), entre danse et théâtre (Romeo Castellucci, Pina Bausch, Misha Baryshnikov…), entre danse et performance (Rizzo Christian, Francis Plisson…).
Par J. Bloch
Résidence-mission danse à Romorantin
Les trois chorégraphes parties prenantes de la résidence-mission danse au Collège Maurice Genevoix à Romorantin, Sandrine Bonnet, Cécilia Ribault et Nicolas Maurel, ont récemment donné une conférence dansée aux élèves de l’établissement concernés par cette initiative artistique. Le projet suit plus que jamais son cours !